Tout vient à point à qui sait bien cuire…
Nous voilà dans la (presque) dernière ligne droite des préparatifs pour l’ouverture de notre boutique.
Nous allons enfin réaliser nos rêves de petites filles de jouer à la marchande pour de vrai et mettre de (j’espère) belles choses dans nos rayons.
Dans les prépara-tifs, c’est la coupe qui compte…
Je ne vous raconte même pas dans quel état sont mes articulations, mes doigts (et les morceaux en moins) et encore moins mes cheveux (sploutch de peinture comme on dit chez moi)!!
Après des semaines passées à peindre (j’adore faire les plafonds, mes cheveux aussi, sans parler des lunettes transparentes que j’ai heureusement eu la bonne idée de mettre), à scier, à repeindre (retouches obligent), re-scier (ce n’est pas toujours droit quand on y regarde de plus près) et visser, je suis aussi vidée que les pots de latex !
Je me rends surtout compte que je n’aurais jamais dû attendre aussi longtemps avant de vouloir me lancer dans cette aventure. En effet, si j’avais commencé cela lorsque j’étais jeune et belle, j’aurais peut-être mis moins longtemps à me lever le matin (le temps que tout se décoince !).
Même le yoga n’a pas réussi à dénouer le tout. Je comprends pas tout ce qui ce passe, là à l’intérieur, y a des trucs, je ne savais pas que ça existait vraiment, je croyais que c’était juste une légende urbaine. Même aux cours de gym quand on disait : « serrez bien les machins-choses » je ne comprenais pas jusqu’à ce que je me décide (budget oblige) à faire un tas de trucs en mode Miss Bricola (ça, j’en ai déjà parlé avant).
Papa, au secours !
Donc, comme je ne suis pas une pro, j’ai appelé papa à la rescousse. En plus d’apporter tout son matos hyper perfectionné (que je ne sais même pas à quoi ça sert), il a apporté son talent. Ouf, les vis sont bien mises, les planches sont sciées droites en deux temps trois mouvements et l’affaire est pliée… enfin forée plutôt.
Bref, que du bonheur de le voir à l’œuvre. Et quand je lui demande « mais comment tu sais comment assembler les planches pour que ça donne ça ? » et que j’essaye d’apprendre un truc ou une astuce qui pourrait me faire gagner du temps ou qui aide à trouver des idées, il me répond simplement « ah, comme ça, je vois ça dans ma tête » ! Ah, ben, super ! Je fais comment alors les jours où tu ne viens pas au magasin ???!!!
Donc, vous l’aurez compris, je ne suis pas encore au point, mais mes virgules sont déjà là…
J’aurais dû commencer plus tôt pour avoir plus de temps à apprendre et me lever moins courbaturée. Mais en fait, c’est maintenant, avec mon expérience de vie et ma maturité (ou pas !) que l’aventure est bien plus riche.
Moralité :
Je dois me rendre à l’évidence que je suis (un peu) vieille dans mon corps, bien que ma tête soit restée bloquée en mode « j’suisencoreadolescent ».
En bref :
Si tu ne peux pas regarder la vérité en face, regarde-la de profil !