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Le Shopping


Aaah, le shopping…

Le shopping ça rime avec…. Euh, avec rien en fait! Peut-être parce que ce mot hérisse le poil de certaines personnes. C’est en effet un grand sujet de discorde entre maris et femmes, entre femmes et banquiers, et entre femmes et placards.

La moindre occasion est propice à un achat « coup de cœur » :

  • au marché en vacances (pour les chanceux qui sont partis) : « Oh minou regarde ! Un cendrier en rotin. Ca irait TROP BIEN dans notre salon ! » Enfin, ça ira… le salon n’est pas encore assorti au cendrier, lui. Il attend un relooking complet qui ne va pas tarder… tous aux abris !

  • à la rentrée : « il me faut un nouveau pantalon pour le bureau, je ne peux pas remettre le même que l’année dernière… Rhooo, j’ai rien à me mettre ! »

  • aux fêtes de fin d’année : « on est invités à plusieurs soirées et je n’ai plus rien à me mettre ! En plus, il me faut plusieurs tenues différentes puisque Chantal et Pierre sont invités aux mêmes fêtes que nous.. pfff !»

  • en janvier : « C’est les soldes, je vais en profiter pour dénicher la bonne affaire. Surtout que je n’ai plus rien à me mettre ! »

  • à la Saint-Valentin : « Oh je n’ai rien à me mettre ! Il faut que j’achète une super robe pour mon chéri »

  • à Pâques : « on a invité toute la famille pour la chasse aux œufs des petits et je n’ai plus rien à me mettre ! »

  • en mai, lorsque le soleil se montre enfin : « Mes vêtements de l’été passé sont vraiment passés, je n’ai plus rien à me mettre ! »

  • et en juillet, les soldes sont de retour…

L’année est ainsi bouclée et on repart.

Bref, vous l’aurez remarqué « je n’ai plus rien à me mettre » semble être le justificatif à tout achat effectué par une femme.

Loin de moi l’idée de jeter la pierre (Pierre), je peux me montrer accro aux trouvailles (in)utiles que je me dois alors de justifier à ma moitié (qui en fait s’en bat les steaks ! Quelle chançarde je fais, hein ?!)

Mais à l’aube d’une ère du « mieux-consommer », il est judicieux de réfléchir à sa façon d’appréhender le shopping. Certes il faut encore pouvoir se faire plaisir, mais comme on nous culpabilise énormément sur un tas de choses, essayons de tendre vers un équilibre consommation/achat intelligent.

Je m’explique : des scandales sur l’origine de certains produits fabriqués ou distribués par de grandes chaînes sont mis à jour régulièrement. Mais ce qu’il faut en retenir, c’est que ces chaînes répondent à une demande des actionnaires qui veulent toujours plus de dividendes - on est bien d’accord, mais aussi à la demande du consommateur qui veut acheter au prix le plus attractif possible. Je ne me permettrais pas de stigmatiser ce comportement, car la recherche de la bonne affaire est louable et humaine. Mais il nous est possible d’arriver à atteindre un certain équilibre entre l’achat dans une grande chaîne de distribution et l’achat effectué auprès du petit commerçant en circuit plus court, soit entre l’achat qui fait tourner l’économie mondiale et l’achat qui fait tourner l’économie locale. Inutile d’être puriste ou moralisateur, je n’aime pas les extrêmes et elles ne trouvent place dans aucun domaine. Mais consommer mieux par petites touches, de-ci de-là, peut faire une différence.

Moralité :

Comme dit le proverbe (origine inconnue et anonymat garanti !) :

Quand t’essaies un soutien-gorge dans un grand magasin et que l’anti-vol est cadenassé sur la fermeture,

passe ton chemin et vas chez le marchand du coin, lui t’évitera des courbatures !

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